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TDAH - Et si c'était bien différent?
On constatait, dès 2018 (date de la dernière publication de données par l’INESS), que 15,1% des élèves de 5e et 6e années primaires devaient prendre des psychostimulants pour réussir leur année scolaire. C’est quatre fois plus qu’au Canada anglais et 18 fois plus qu’en France (0,83% pour les 6-12 ans selon le HCFEA, 2023).
De même, on constate qu’au Québec 17% des élèves nés à l’automne sont diagnostiqués TDA ou TDAH, mais cela monte à 22% chez les jeunes nés pendant l’été. Le HCFEA montrait également une proportion de plus en plus importante selon le mois de naissance, avec une proportion bien plus élevée pour les enfants nés durant l’automne que ceux qui sont nés durant l’hiver.
Il faut savoir que l’entrée à l’école se détermine au Québec le 30 septembre, donc les enfants nés durant l’été sont les plus jeunes de la classe. En France, c’est le 1er janvier, donc les enfants nés durant l’automne sont les plus jeunes de la classe. Si la théorie dominante est que c’est un problème neurodéveloppemental d’origine génétique, comment expliquer une telle importance du mois de naissance?
Est-ce que cette théorie affirmant que le TDAH est une affection génétique est la seule explication des problèmes rencontrés par nos enfants et nos adolescents durant leur parcours scolaire?
Existe-t-il des situations où l’on doit se méfier des évaluations psychométriques qui ne tiennent pas compte de l’ensemble des facteurs influençant le développement des enfants et des ados?
Pourquoi le Québec présente le plus haut taux de TDAH diagnostiqué au Canada et le plus haut taux au monde?
Cette situation est connue depuis des années, pourquoi les choses ne changent pas?
Si vous êtes parents, par où commencer si vous soupçonnez un TDAH chez votre enfant?
Et si c’était bien différent de ce qu’on croyait?
Durant cette conférence, nous discuterons des évaluations menant aux diagnostics de TDAH, des considérations entourant les capacités de ces enfants, des approches proposées pour les aider et de notre vision comme société qui mène à l’usage abusif des psychostimulants.
Inscrivez-vous, c’est gratuit!
Docteur en neurosciences, Joël Monzée a fondé l’Institut de psychologie et neurosciences. Conférencier international, il a rédigé plus de 10 livres, dont la trilogie « Psychologie et neurosciences » pour initier des ponts entre les connaissances en biologie et celles sur le comportement humain. Il est également l’auteur d’un essai en bioéthique pour discuter de notre relation avec la médication en lien avec la performance sociale, psychologique et sportive.
Il sera accompagné d’Eric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com), aussi président de l’Association professionnelle pour la santé intégrative et membre de la Commission de l’éthique en science et technologies du Conseil des ministres. Monsieur Simard est un passionné de la longévité, mais aussi, des comportements humain en lien avec l’évolution et la biologie. Ils seront tous deux disponibles pour répondre à vos questions.
En ce qui concerne les statistiques de consommation de psychostimulants, voici un tableau (Poulin, Labbé, Falardeau et Monzée, 2019) et un diagramme (Ponnou et Thomé, 2022) qui illustrent l’évolution du nombre d’enfants et adolescents respectivement au Québec et en France. Lors de la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale du Québec sur ce phénomène, l’INESSS a reconnu que 15,1% des enfants 10-12 ans recevaient un psychostimulant en 2018. Des études publiées dans les années 2000 ont montré que 60% des enfants médicamentés étaient nés durant l’été (USA et Québec) ou durant l’hiver (Colombie Britannique), c’est à dire les enfants nés dans le trimestre le plus jeune des classes. Le webinaire ne portera pas sur ces données, même si les conférenciers y font brièvement mention, mais sur les différents facteurs contribuant à aider jeunes et moins jeunes à développer leur plein potentiel.
Une conférence interactive animée par deux scientifiques, cliniciens et éthiciens libres de tout conflits d’intérêt.
Joël Monzée, docteur en neurosciences
Depuis des années, Joël Monzée m’intéresse aux neurosciences affectives, c’est à dire les sciences qui étudient le cerveau appliquées à la psychologie, alors qu’il est également pédagogue, psychomotricien et psychothérapeute! Pendant 30 ans, il a travaillé auprès de jeunes dont beaucoup étaient en difficultés. Il a notamment enseigné au primaire, avant de poursuivre une carrière de psychothérapeute. Il a fermé son bureau clinique en juillet 2022 pour se consacrer entièrement à la formation et à l’écriture de livres destinés à mieux comprendre les enfants et les ados, mais aussi les adultes.
Basés sur les neurosciences affectives et son expérience sur le terrain, il a développé une compréhension singulière et des outils pour aider les enfants, les ados et même les adultes à développer leurs ressources afin de développer l’intelligence émotionnelle… Suite à un échange avec l’un de ses patrons au doctorat, il s’est intéressé au TDAH. Rapidement, son expertise lui a permis de comprendre qu’on confondait allègrement les signes de stress, d’anxiété, de mal-être, de résistance aux consignes, etc., avec le TDA-TDAH. De là, il propose des réflexions pour inviter les adultes à prendre le temps de comprendre ce qui se passe chez l’enfant et l’ado pour, ensuite, prioriser des stratégies gagnantes.
Désormais, il forme des enseignants et des intervenants dans le monde de l’Éducation et de la Santé pour les aider à mieux distinguer comment aider concrètement les jeunes et les moins jeunes à développer leur intelligence émotionnelle, affective et sociale.
Éric Simard, docteur en biologie
Éric Simard est président d’Idunn Technologies, entreprise spécialisée dans le vieillissement en santé qui commercialise la gamme de produits Vitoli.
Originaire d’un petit village du lac Saint-Jean, le docteur Simard est issu d’une famille très modeste. Son père ayant été gravement malade alors qu’il était encore au secondaire, il s’est promis d’agir concrètement pour changer les choses, d’apporter sa contribution et d’innover en matière de santé humaine, particulièrement par la prévention. C’est pour cette raison qu’il décida, en 2013, d’amorcer de nouveaux travaux de recherche sur le vieillissement et de fonder l’entreprise de biotechnologie Idunn Technologies.
Il est à l’origine de la découverte d’importants modulateurs du vieillissement primaire. Ces découvertes furent publiées par une prestigieuse revue scientifique dans le domaine du vieillissement et ont donné lieu au dépôt de six brevets d’invention. Ses études de cycles supérieurs furent soutenues par l’obtention de sept bourses d’excellence et cinq prix d’honneur.
Conscient que les connaissances actuelles permettaient déjà de formuler un grand nombre de recommandations afin de vieillir en santé, le docteur Simard a écrit deux livres, en collaborant avec cinq autres professionnels de la santé. Ils passèrent en revue plus de 500 références scientifiques afin de créer les meilleurs outils de vulgarisation : ‘’Vivre jeune plus longtemps’’ et ‘’Vivre jeune DEUX fois plus longtemps’’.
Avec mon inscription aux formations gratuites de l’Institut du développement de l’enfant et de la famille, je consens à recevoir leurs lettres d’information et des chroniques par courriel. ZÉROSPAM 100% CONFIDENTIEL. Nous respectons la Loi C-28 sur la confidentialité des informations personnelles. Vous pouvez annuler votre inscription en tout temps, sans perdre l’accès aux vidéos. Vos coordonnées sont et resteront toujours confidentielles.